Notes annexe années 2016
Notes annexe années 1994-1999
-Nouveau jaillissement de la Source de Saint-Géron en 1994 :
Un nouveau paradigme de la source de Saint-Géron se dessine le 27 décembre 1994, avec le jaillissement d’un geyser d’eau minéral d’une vingtaine de mètres de hauteur. Après que la sonde d’un forage à 120 mètres de profondeur provoque une remontée d’eau d’un débit de 11 à 15 m3/heure. En 2005, la famille Beurrier propriétaire des lieux constitua une SARL : «Hydrie la Société des Eaux de Saint Géron ». Avec la construction d’une usine d’embouteillage à côté de l’ancien site, l’eau de Saint-Géron est à nouveau remise en bouteille en juillet 2006.
Invité à l’inauguration, j’ai eu tout le loisir de découvrir le vaste et moderne bâtiment d’une surface de 4 000 m2 équipé d’un laboratoire d’analyses. Conçu sur deux niveaux, j’avais une vue plongeante sur la chaîne d’embouteillage de 15 000 bouteilles à l’heure. Un dégazage de l’eau est effectué afin de libérer le fer, avant de réincorporer les gaz carboniques naturels. L’eau minérale est conditionnée dans deux modèles de bouteilles raffinées de forme élancée sur une base carrée de 37,5 et 75 cl. Elles ont été dessinées par le designer franco-argentin Albero Bali. Cette eau prestigieuse est vendue et appréciée sur les plus grandes tables et dans de nombreuses caves à travers le monde, 1,2 million de bouteilles ont été vendues en 2014.
Une précision historique que j’ignorais lors de la rédaction de la première partie : selon Raymond Caremier* généalogiste, la source de Saint-Géron avait commencé à faire parler d’elle au XVIe siècle ; le propriétaire était d’Antoine de Bouille du Chariol, qui épousa le 17 novembre 1590, Claude de Saint-Gérond.
-La restauration de la source de Clémensat en 1999:
En 1999, Jacques Scaronne qui réside à Clémensat lieu-dit de trois feux à quelques centaines de mètres de la source achète la source de Clémensat. Il entreprend pour son plaisir un débroussaillage, un désenvasement et la restauration des anciens bâtiments à l’identique avec beaucoup de soin, les lieux sont régulièrement entretenus.
Guy PEGERE
Mars 2016